dimanche 5 septembre 2010
Déjà l'autome
Hé oui, la fraicheur nous entoure. J'ai vu des feuilles jaunes et rouges. Le soleil se couche de plus en plus vite, trop tôt. À nous les soirées de télé, de twitter et de poésie d'intérieur.
lundi 19 juillet 2010
Avenue de L'Empire
C'est fou cette bourse de la popularité sur les réseaux sociaux deux point zéro. Je regarde moins de porn. Mais mes deux invitations n'ont pas encore porté fruit.
EAVB_EGPJQPZGAO
EAVB_EGPJQPZGAO
samedi 10 juillet 2010
Route 66
J'ai longé cette route historique cette semaine. En Illinois et au Missouris. Je me compte chanceux de parcourir l'amérique. J'aime traverser le Mississipi. J'aimais aussi beaucoup la Susqueanna, je la voie de moins en moins. Les routes sont belles, longues, que dire interminables. Des fois je pense que j'ai toujours les mêmes autos autour de moi, "ils" font juste changer les plaques à la frontière de chaque états. J'aime quand les filles posent leur pieds nus sur le dash coté passager. J'aime pas quand je spotte une paire de pieds dans mon mirroir et que je me rend compte que c'est un gars le passager. J'aime traverser le ambassador bridge de Windsor Ontario à Detroit Michigan. Je me suis acheté des CDs pour apprendre l'allemand que je parle et répète au volant. Auf vieder zeen.
vendredi 14 mai 2010
La ville...
L'hermite nomade est aussi un hermite urbain. Je me suis acheté une canne à pêche au dollarama. J'espère aller pêcher juste au coin de la rue. Je ne veux pas prendre de poisson, juste pêcher, c'est pour ça que j'ai acheté une grosse cuillère pour poisson énorme. J'ai acheté des vêtements au centre d'achats et cette somme de personnes, vendeuses clients, gérants, passants, m'ont donné le goût de sortir, voir du monde, être heureux. Je pense pas que ça va se faire. Je repart demain de toute façon, le cirque est fini. Attendons l'été, il y auras bien quelques occasion sociales, soleil, bbq.
vendredi 30 avril 2010
Tourne bientôt!
Les finances vont de mieux en mieux. Je me dois d'orienter mes temps libres vers mon désir profond de tourner. C'est plein de ressources à portée de main. Il ne manque que l'élant et l'inertie fait le reste.
samedi 24 avril 2010
Je veut pas de
Ipad. Je suis contre cette nouvelle mode de payer pour chaque application. Pour moi le monde de l'informatique et de l'internet est un monde de partage et d'échange. Je me cherche quand même un ordinateur portable avec écran tactile, mais je souhaite qu'il roule sur linux. Mais c'est pas pour tout de suite aussi, je m'excuse donc par ce fait de la rareté de mes publications ici.
jeudi 1 avril 2010
Roadkill Alley
Je sait pas si c'est le printemps hâtif, ou parce que je n'avais pas pris la route depuis longtemps, mais j'ai vu dans les derniers cinq jours beaucoup de cadavres d'animaux. Dans ma tête je me suis mis à les imaginer s'empiler dans un pièce sombre, tombant du plafond sur un palette de bois éclairée par un spot de cinéma. S'empilais ratons(surtout), moufettes, chats, petits cerfs, et fourrures indéterminées suivie de quelques cubes de viande accompagnés d'une chaudièrée de sang pitchée dans le sens du traffic.
vendredi 26 mars 2010
Demain départ
Oui, c'est officiel, demain je part. Vers l'ouest. Vive l'internet, je crois pouvoir garder un contact avec moi-même. Je suis pas encore en mesure d'abreuver ce blog de photos à mesure de mes étapes. On the road again.
D'Iberville!



De tous les fils de la Nouvelle-France, nul n'est plus célèbre que Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville, militaire tantôt sur terre, mais surtout sur mer, explorateur, colonisateur et marchand à ses heures. Baptisé à Montréal, le 20 juillet 1661, il appartenait à l'influente famille Le Moyne. On connaît peu de choses sur sa jeunesse, sinon qu'il semble avoir reçu sa formation militaire et navale dans les Gardes de la Marine, probablement vers la fin des années 1670 et au début des années 1680.
Il fit sa première campagne au Canada, avec le chevalier de Troyes, à la baie d'Hudson, en 1686. Le jeune d'Iberville ne manquait certes pas de bravoure. À Moose Factory, il monta à l'assaut du fort l'épée d'une main et le pistolet de l'autre. Encerclé, il abattit quelques Anglais avant d'être secouru. Au fort Albany, avec seulement 13 hommes, il réussit à s'emparer d'un navire. Il rentra à Montréal en 1687, puis passa en France d'où il revint pour capturer trois navires à la baie d'Hudson, en 1689. De retour à Montréal, il prit part à l'expédition qui détruisit Schenectady en février 1690, puis repartit vers la baie d'Hudson durant l'été pour y prendre le petit poste de New Severn.
Durant les années 1690, il multiplia les exploits. En plus de croiser au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre, il reprit York Factory, en 1694, s'empara de Pemaquid et de St. John's (Terre-Neuve) deux ans plus tard. Ce fut toutefois en 1697 que survint sa plus belle victoire. D'Iberville était alors à la tête d'une petite escadre qui se dirigeait vers la baie d'Hudson. Ayant perdu les autres navires dans la brume, le Pélican, frégate de 44 canons à bord de laquelle il se trouvait, arriva à l'embouchure de la rivière Hayes, le 4 septembre. Le lendemain, la vigie signala trois gros navires à l'horizon. Branle-bas de combat ! C'était trois navires de guerre anglais : le vaisseau Hampshire, armé de 56 canons, escorté des frégates Dering, 36 canons, et Hudson's Bay, 32 canons. Pour d'Iberville, un seul espoir : attaquer. Le Pélican s'en prit d'abord au Hampshire, tira quelques salves, et le grand vaisseau anglais commença à tanguer puis coula à pic ! Le Hudson's Bay fut ensuite pris à partie et subit le même sort peu après, tandis que le Dering prit la fuite. Mais le Pélican avait été endommagé et s'enfonçait à son tour dans les eaux ! L'escadre française arriva, enfin... York Factory fut repris et rebaptisé fort Bourbon. La cour française ayant eu écho de ces exploits, d'Iberville fut décoré de la croix de Saint-Louis en 1699, devenant ainsi le premier militaire natif du Canada à recevoir cet honneur.
La paix revenue, d'Iberville se rendit dans la baie de Biloxi et construisit le fort Maurepas (aujourd'hui Ocean Springs dans l'État du Mississippi) en mars 1699. Ce fut le premier établissement permanent de la Louisiane. Il revint dans cette colonie au cours des années suivantes, affermit les nouveaux établissements et fonda le fort Saint-Louis-de-la-Mobile (aujourd'hui Mobile, Alabama). De nombreux Canadiens participèrent à toutes ses expéditions.
En 1702, la France et l'Angleterre furent de nouveau en guerre, mais d'Iberville, miné par les fièvres, resta en convalescence à La Rochelle jusqu'au début de 1706. Il fit alors voile vers les Antilles, à la tête d'une flotte de 12 navires, et après une escale aux îles françaises, se dirigea vers l'île britannique de Nevis, qui fut prise sans difficulté, en avril 1706, et pillée.
Il mit ensuite le cap sur La Havane pour disposer du butin, mais, une fois dans la capitale cubaine, ses fièvres reprirent et il succomba le 6 juillet 1706, à deux semaines de ses 45 ans. Il fut inhumé le 9 juillet dans l'église San Cristobal. Certains affirment que sa sépulture fut transférée dans la cathédrale San Ignacio de la Havane, en 1741, à la suite de la démolition de l'église San Cristobal, mais rien ne le prouve et le lieu du repos final du premier véritable héros militaire canadien reste incertain.
Il fit sa première campagne au Canada, avec le chevalier de Troyes, à la baie d'Hudson, en 1686. Le jeune d'Iberville ne manquait certes pas de bravoure. À Moose Factory, il monta à l'assaut du fort l'épée d'une main et le pistolet de l'autre. Encerclé, il abattit quelques Anglais avant d'être secouru. Au fort Albany, avec seulement 13 hommes, il réussit à s'emparer d'un navire. Il rentra à Montréal en 1687, puis passa en France d'où il revint pour capturer trois navires à la baie d'Hudson, en 1689. De retour à Montréal, il prit part à l'expédition qui détruisit Schenectady en février 1690, puis repartit vers la baie d'Hudson durant l'été pour y prendre le petit poste de New Severn.
Durant les années 1690, il multiplia les exploits. En plus de croiser au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre, il reprit York Factory, en 1694, s'empara de Pemaquid et de St. John's (Terre-Neuve) deux ans plus tard. Ce fut toutefois en 1697 que survint sa plus belle victoire. D'Iberville était alors à la tête d'une petite escadre qui se dirigeait vers la baie d'Hudson. Ayant perdu les autres navires dans la brume, le Pélican, frégate de 44 canons à bord de laquelle il se trouvait, arriva à l'embouchure de la rivière Hayes, le 4 septembre. Le lendemain, la vigie signala trois gros navires à l'horizon. Branle-bas de combat ! C'était trois navires de guerre anglais : le vaisseau Hampshire, armé de 56 canons, escorté des frégates Dering, 36 canons, et Hudson's Bay, 32 canons. Pour d'Iberville, un seul espoir : attaquer. Le Pélican s'en prit d'abord au Hampshire, tira quelques salves, et le grand vaisseau anglais commença à tanguer puis coula à pic ! Le Hudson's Bay fut ensuite pris à partie et subit le même sort peu après, tandis que le Dering prit la fuite. Mais le Pélican avait été endommagé et s'enfonçait à son tour dans les eaux ! L'escadre française arriva, enfin... York Factory fut repris et rebaptisé fort Bourbon. La cour française ayant eu écho de ces exploits, d'Iberville fut décoré de la croix de Saint-Louis en 1699, devenant ainsi le premier militaire natif du Canada à recevoir cet honneur.
La paix revenue, d'Iberville se rendit dans la baie de Biloxi et construisit le fort Maurepas (aujourd'hui Ocean Springs dans l'État du Mississippi) en mars 1699. Ce fut le premier établissement permanent de la Louisiane. Il revint dans cette colonie au cours des années suivantes, affermit les nouveaux établissements et fonda le fort Saint-Louis-de-la-Mobile (aujourd'hui Mobile, Alabama). De nombreux Canadiens participèrent à toutes ses expéditions.
En 1702, la France et l'Angleterre furent de nouveau en guerre, mais d'Iberville, miné par les fièvres, resta en convalescence à La Rochelle jusqu'au début de 1706. Il fit alors voile vers les Antilles, à la tête d'une flotte de 12 navires, et après une escale aux îles françaises, se dirigea vers l'île britannique de Nevis, qui fut prise sans difficulté, en avril 1706, et pillée.
Il mit ensuite le cap sur La Havane pour disposer du butin, mais, une fois dans la capitale cubaine, ses fièvres reprirent et il succomba le 6 juillet 1706, à deux semaines de ses 45 ans. Il fut inhumé le 9 juillet dans l'église San Cristobal. Certains affirment que sa sépulture fut transférée dans la cathédrale San Ignacio de la Havane, en 1741, à la suite de la démolition de l'église San Cristobal, mais rien ne le prouve et le lieu du repos final du premier véritable héros militaire canadien reste incertain.
Ref: Canadian Military History Gateway http://www.cmhg.gc.ca/
lundi 22 mars 2010
Un nouveau départ(bientôt)
Être seul dans une ville moderne, au jour le jour, c'est ma réalité. Je ne travaille pas et les semaines et les années passent sans que je ne parle, ni rencontre qui que ce soit. Je suis habitué à cette réalité qui est la mienne. Je ne me connais que comme cela. L'internet est le meilleur ami de la solitude. Bientôt je partirai vers de nouveaux paysages, entraînant ma solitude. J'ai créé ce blog pour me rappeler que malgré mon exil je ne suis pas plus seul. Je suis et reste, malgré le mouvement. Je vais aller prendre une photo pour agrémenter ce premier message.

Inscription à :
Articles (Atom)